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**~~ Acid lemoN ~~**

5 septembre 2007

**~** Chapitre 18 **~**

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code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*

POV Gustav
*pensées Gustav*

POV Tom
*pensées Tom*
POV Bill
*pensées Bill*

POV Tom

Et il ressort aussitôt, comme si de rien n'était.

* Oô *

* ôO *

Bill me regarde avec le même air interrogateur avec lequel je dois sûrement le regarder. Je suis rassuré, je ne suis donc pas le seul à trouver ça bizarre. On se rhabille en quatrième vitesse et se rend au salon. Le yéti qui nous sert de bassiste sirote tranquillement du coca, affalé dans le canapé, regardant le nouveau clip des Red hot. Bill me prend la main et m'emmène pour nous poster juste devant l'écran. Georg grogne.

- Alors dis, ça te dérange pas? lance Bill.

- Que vous ayiez fini toutes les bières en ne m'en laissant pas une seule? Si, trop. Je trouve ça dégueulasse de votre part, vous auriez du m'en laisser au moins une.

- Nan mais je veux parler de Tom et moi.

- Bah, ce sont vos fesses et vos boules, vous en faites ce que bon vous semble, votre vie sexuelle ne me regarde pas. Mais par pitié, la prochaine fois faites en sorte à ce que je ne vous surprenne pas pendant ce genre... d'activité. C'est pas que la vision du popotin de Tom me déplaise mais j'aurais préféré voir celui d'une blonde à forte poitrine, sans couilles de préférence.

* Bah quoi, il a quoi mon cul? L'est pas beau??? ôO Nan! Pas possible. C'est pas pour rien que des milliards de filles bavent dessus! =D *

* Nan mais, et en plus, il ose s'en plaindre! *

* Putain, il a vachement bien réagi en fait. *

* Avec un vocabulaire tout en finesse, le Georg! xD *

*C'est quoi cette histoire de bière au fait? Moi non plus j'était pas au courant. On m'en aurait proposé une, j'aurais pas dis non *

* Heureusement que j'ai planqué les bières parce que Tom, quand il boit, il passe son temps à gerber... Vachement sex quoi. Pis en plus, à ce qu'il parrait, l'alcool c'est pas bon pour la libido xD J'veux une bête sexuelle au plumar, pas un biéreux >.< *

POV Gustav

Il doit être huit heures du matin. Le soleil brille déjà assez fortement : l'été il se lève plus tôt. Je sais que le jour vient à peine de se lever mais je n'ai pas résisté, j'ai besoin de la voir. Je veux être auprès d'elle, la première personne qu'elle verra à son réveil. Je veux qu'elle sache qu'elle pourra toujours compter sur moi, que je serai toujours là pour elle, qu'elle pourra toujours venir chercher du soutient chez moi. Je pense qu'il est complètement inutile que je me voile la face : je suis bel et bien tombé amoureux, et je ne pense pas que ce soit une bonne chose. J'ignore la façon dont elle me voit par rapport à elle. Elle a l'air de s'être remise de la mort de Daniel mais finalement, je ne sais pas du tout ce qu'il en est, elle ne se confie jamais à moi et encore moins à ce sujet. Avant qu'elle ne s'engage dans une histoire il serait peut-être aussi préférable qu'elle remette un peu d'ordre dans sa vie. Puis, je doute que ce qu'il lui faut soit un petit-copain mais quelqu'un qui s'occupe d'elle et la recadre.

Je me retrouve de nouveau devant la porte de cette chambre 238. Je crois que c'est la première fois de ma vie que je suis autant attristé d'aller voir une personne à laquelle je tiens tout particulièrement. Je frappe. Pas de réponse. Je rentre quand même. Elle est là, allongée, toujours inconsciente. Bon sang, c'est pas normal, pourquoi elle ne se réveille pas? Qu'est-ce qu'elle peut bien avoir qui la mette dans cet état? Moi je veux la voir à nouveau sourire, traiter Georg de tous les noms imaginables, la voir peindre avec cette lueur de satisfaction qu'ont les artistes lorsqu'ils s'émerveillent de leur propre talent, je veux la voir encore s'extasier lorsque je lui apprends une nouvelle expression débile en allemand. Toutes ces petites choses qui font que je l'aime. Merde, je ne devrais pas. Il faut que j'essaie de l'oublier, de m'encrer dans la tête que c'est juste une amie, rien de plus, jusqu'à temps que j'y crois réellement et que je me convaincs moi-même. Pourquoi est-ce que c'est si difficile? Pourquoi tout est toujours compliqué pour moi? Pourquoi est-ce que moi je n'aurais pas droit à avoir ma part de bonheur?

De même que la veille, je m'asseois au bord de son lit, guettant le moindre signe. Mais rien. Pas un battement de cils, pas un mouvement de tête, pas un son sortant de sa bouche, pas de pression dans sa main. Rien. Je suis si absorbé par son être que je ne remarque pas le médecin entrant dans la chambre.

- Vous êtes de la famille?

- Non, un ami.

- Bien. Vous désirez certainement savoir ce qu'elle a. Nous avons pu effectuer diverses analyses et nous en sommes arrivés à la conclusion que son état physique était bon. Cependant, trouvant que son réveil prenait du temps, nous avons effectués d'autre tests et avons réalisé qu'elle est dans un état comateux psychologique.

- C'est-à-dire?

- Cela signifie que physiquement rien ne justifie son coma. C'est une décision inconsciente de son cerveau qui l'a mis ainsi. C'est comme une sorte de bulle protectrice contre le monde extérieur. Il n'y a qu'elle qui peut décider de sortir de ce coma, ou d'y rester.

- Si j'ai bien compris, tout ce qu'il me reste à faire c'est d'attendre patiemment qu'elle daigne sortir de son cocon? Pourquoi a-t-elle fait un truc pareil?

- Il peut y avoir pleins d'explications. Malheureusement, je me retrouve dans l'incapacité de pouvoir vous en dire plus, ce genre de cas comateux est rare, nous ne savons que peu de chose là-dessus.

Ensuite, il prend sa tension, change une perfusion, et resort. Alors c'est ça? Qu'est-ce qui te fait si peur ma belle? Dis-le moi et ce n'est plus dans un coma mais dans mes bras que tu trouveras refuge... Mais s'il-te-plait, réveille-toi et parle-moi, c'est tout ce que je te demande...

Narration

On frappe à la porte. Pas de réponse. Un brun assez grand, cheveux courts, taillé comme un Apollon passe une tête par la porte, scrute la chambre. Aucune présence sauf elle, toujours endormie. Il entre et s'asseoit sur la chaise à côté du lit. Il pose une petite sacoche noire sur ses genoux et en sort une seringue. D'une main experte, il prend le bras du corps devant lui et y injecte le contenu de la seringue. Il en prend une autre et replante de la même manière l'aiguille dans ce bras. Il range les seringues dans sa sacoche, un sourire en coin. Satisfait d'avoir accompli sa mission sans difficulté, il approche son visage de celui de la jeune fille et lui murmure à l'oreille.

- T'en fais pas ma jolie. Les quatre cents euros que j'ai trouvé sur toi payent tes doses pour le moment. T'as tout de même intérêt à te réveiller vite, j'ai pas pour habitude de faire de grands crédits, je veux du fric, et je sais que toi tu peux m'en donner, beaucoup. Je suppose que là si tu étais en état, tu me remercierais.

Il ressort de la chambre, le plus simplement du monde et croisa à l'entrée de celle-ci un blond, tenant un café chaud dans une main et un croissant de l'autre. Le blond en question considère le brun qui s'éloigne. Il reste là, un instant, perplexe, à le regarder ainsi. Puis finalement, le blond rentre dans la chambre et reprend sa place habituelle au bord du lit, se disant que le type qui venait de sortir devait s'être trompé de chambre.

POV Tom

Depuis tout à l'heure on regarde un film, un truc sur un seigneur et des anneaux. Je ne comprends rien au film, trop long et compliqué le truc. Mais bon, vu que Bill non plus n'est pas super intéressé *et qu'on passe notre temps à se tripoter ^^ * et bah, on n'est pas prêt d'y comprendre quelque chose quoi xD. Bon ok, Georg non plus n'est pas à fond dedans, il passe son temps à pianoter sur son portable. En gros, le truc trop passionant quoi mais qui permet de passer son temps à bécoter son amour xDDD. Le bassiste se sert du coca et en boit comme un assoifé. Et là, Bill se relève genre paniqué en fixant tour à tour le yéti et la bouteille.

- Nan! Me dis pas que tu as bu du coca?!

- Depuis ce matin. Pourquoi?

- Parce que... parce que... nan, j'peux pas le dire.

- Tu sais Bill, j'espère que c'est qu'une impression mais des fois, quand tu sors des trucs, on te prendrait vraiment pour un gros crétin.

* Hé! Ya que moi qui ais l'droit de l'traiter! @_@ Nan mais! Même si j'avoue que sur ce compte-ci Georg n'a pas tout à fait tort. *

- Bah en fait, quand Tom était malade, le médecin m'a dit (enfin Orsolya m'a traduit) que je devais donner des médicaments à Tom pour qu'il se rétablisse plus vite. Sachant qu'il ne voudrait pas en prendre, je les ai mis dans la bouteille de coca. Ces médicaments contiennent essentiellement des laxatifs xD.

* Voilà, j'me sens mieux tout d'un coup, comme libéré d'un poids monstrueusement énorme sur la conscience. xD*

* Mais c'est pas vrai! Ca va pas la tête! *

- Qu'est-ce qui t'a pris de vouloir me donner des laxatifs sans mon consentement! Mais t'es pas bien!

- Désolé, c'était pour ton bien xD

- Je comprends mieux maintenant mes envies pressantes.

Sur ce, le bassiste couru à toute vitesse vers les toilettes.Vexé, je remonte dans ma chambre, la mine fâchée, Bill me suivant de près. Je m'allonge de tout mon long dans mon pieux tandis que Bill s'asseoit à son bord.

- Sois pas fâché. C'est tout de même pas si grave que ça, nan?

- Nan, mais après avoir ingurgité des tas de laxatifs, comment aurais-tu voulu que je sois en forme pour...pour...

- Pour...? demande mon frère, sachant pertinament la chose dont il s'agit.

- Tu sais très bien de quoi je parle! Et arrête de me regarder avec cet air de chien battu!

- Tu te trompes, je ne te regarde pas avec un air de chien battu.

Je me relève sur mes coudes et scrute le visage de Bill.

- Ah non, effectivement. Ca c'est une tête qui dit :"j'ai trop envie de te bouffer tout cru, alors attends-toi à recevoir un truc bien dur dans ton cul".

Naquit alors un sourire jusqu'aux oreilles sur le visage de mon * putain de canon trop bandant de * frère.

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

Pix : Y zéti pas mignons quand ils étaient petits??? Muhahaha, je sais pas mais vu les gueules qu'ils tirent, ont dirait qu'ils viennent juste de se réveiller sur la photo xD

NdA : Désolée de publier si rarement mais bon, je viens de passer en 1ère L avec arts plastiques, vous pouvez pas savoir le temps et le travail qu'il faut fournir, c'est dingue... Moi qui dois en plus rattraper une année d'apprentissage de la si belle langue allemande (vive les profs pourri qui savent pas faire leur boulot! T_T).

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2 septembre 2007

**~** Chapitre 17 **~**

882106892

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*
POV Gustav
*pensées Gustav*

POV Tom
*pensées Tom*
POV Bill
*pensées Bill*

POV Tom

* =D Je sens des bras autour de moi, une odeur vachement agréable, quelqu'un respirer dans mon cou, des cheveux tout lisses sur mon torse... Bill ! *

J'ouvre les yeux et ai une vue superbe sur une certaine chevelure ébène. Bill est allongé sur moi et a niché sa tête dans mon cou. Il dort encore. Je remue un peu, il pousse un grognement. Qu'il est chou! Et voilà, moi qui gagatise sur mon frère. Mais il est trop beau quand il dort, sa petite bouille angélique... je craque. Je souffle légèrement sur ses lèvres, il sourit dans son sommeil. Il est irrésistible. Je ne peux m'empêcher de lui déposer un bisou sur le front. Il ouvre ses petits yeux, encore endormit.

- Bien dormi?

Il hoche la tête en guise de réponse et la repose sur mon torse. Gott. Il est vraiment trop craquant comme ça. Le moment où je le trouve encore plus beau, c'est lorsqu'il atteint les étoiles, qu'il ferme les yeux et qu'il se laisse emporter, loin, loin, et qu'il finit par crier mon nom lorsque le voyage arrive à son apogée. Cette voix, cette image, cette peau, j'en reveux. Encore et encore, jusqu'à en crever d'épuisement, en crever d'avoir trop aimé.

- Bill.

Il relève la tête et me présente son plus beau sourire. Il est magnifique.

- Oui mon ange? =D

- Tu ne crois pas qu'il serait peut-être temps de se lever et de manger quelque chose? Juste histoire de pas crever de faim...

* OO Han, il m'a appelé son ange! J'hallucine. J'crois que je dois rougir à mort vu le regard amusé avec lequel il me regarde*

- Hum, qu'est-ce qu'il y a?

- T'es trop mignon quand tu rougis.

*J'adore quand il est tout timide comme ça. Il a un air tout innocent, on dirait un petit garçon. Trop choupi.*

*Ah mais nan! Je continue à devenir plus rouge que les tomates. A croire que ça l'amuse de me mettre mal à l'aise. Et puis la façon dont il me regarde... j'vais pas tenir longtemps si ça continue... Mais comment lui en vouloir? Je serais même pas capable de lui faire la gueule plus de deux secondes, il est trop... "Bill".*

Il finit par se lever, ne portant sur lui qu'un boxer et m'offrant par la même occasion une vision des plus alléchantes sur son torse, son ventre et on arrive à deviner son... Ahem >.< Vous voyez quoi.

- Ca va? La vue te plaît?

Je remonte mon regard vers son visage, il rougit mais essaye de dissimuler sa gêne en tentant de prendre une expression pseudo fâchée et en posant ses mains sur ses hanches. L'espèce de regard noir qu'il essaye de me lancer n'est vraiment n'est vraiment pas convaincant sur sa véracité. Bill ne ferait vraiment pas un bon acteur, le petit sourire en coin qu'il a le trahit affreusement. Face à ce spectacle, je ne peux qu'exploser de rire, rejoint par mon frère qui s'est résigné à laisser tomber sa comédie.

Vêtu d'un t-shirt noir et d'un jean moulant *avec lequel je peux facilement mater! ^^ *, il descend les escaliers, moi le suivant *et en profiter pour contempler ce qui se dandine devant moi :p*. Il s'assoie dans la cuisine. Je regarde la pendule, dix-sept heures. J'ai beau chercher, il n'y a rien de mangeable à mon goût dans le frigo, que des fruits et légumes. Tant pis, je peux très bien me contenter du nutella. Nutella qui est juste au milieu de la table, devant le pot il y a un mot griffoné à la va-vite.

- C'est quoi? me demande Bill en fourrant un doigt plein de nut' dans sa bouche.

- Un mot de Gus'. Il y a écrit : "Je ne sais pas à quelle heure vous allez vous réveiller, ça se trouve vous dormirez encore lorsque je serais de retour XD (bande de marmottes!). Mais dans le cas contraire, logiquement, vous serez en train de lire ce mot (admirez mon esprit logique)" Putain, il devait vraiment s'emmerder Gus' pour écrire des conneries du genre. Bon, je reprends : "Il y a eu un petit souci avec Erzy. J'ignore ce qu'il s'est passé mais là elle s'est retrouvée à l'hosto. Si je ne suis pas là c'est que je suis parti la voir. Normalement, je serai de retour ce soir, voire avant. Si vous avez faim, dans le frigo vous trouverez de la nourriture saine mais vu que je sais que c'est pas votre truc, je vous ai laissé de quoi commander une pizza. Je fais confiance à l'excellent français de Tom pour se débrouiller (je plains le gars à l'autre bout du fil XD). Faites pas trop de bêtises et essayez de ne pas vous entretuer, ou en tout cas, pas dans la maison (vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est difficile de nettoyer des taches de sang). J'y vais."

- On l'appelle pour savoir comment ça se passe?

- Ouais.

POV Gustav

Ca va mieux, je me suis calmé, Orsolya dort toujours et l'autre con de rouquin n'est pas revenu la voir. Mon portable vibre, je sais qu'on n'a pas le droit de les utiliser dans les hôpitaux mais je réponds quand même.

- Allô?

- Gus', c'est Tom. Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé?

- Je sais pas vraiment les circonstances mais elle a eu un malaise et elle ne s'est toujours pas réveillée pour l'instant. Puis il y a un type bizarre qui essaye de se débarasser de moi. 'Fin bref, il y a mieux comme situation.

- Je vois. Reviens-nous vite. Et en passant, si tu pouvais passer acheter quatre ou cinq pots de nutella, ça serait pas mal.

- Ok. A tout à l'heure.

Comme quoi, ils ne sont toujours pas décidés à manger, ne serait-ce qu'un tout petit peu plus sainement. Arf, ces jumeaux, ils sont vraiment pas possible.

Je n'ai plus rien à faire ici. Il est tard et je suis sûr que l'espèce d'italien ne reviendra pas à la charge, du moins, pas aujourd'hui. J'ai faim et je suis fatigué, las et ce n'est pas pour tout de suite qu'elle se réveillera.

POV Bill

*Pourquoi qu'il me regarde comme ça? C'est marrant, j'ignore pourquoi mais j'ai le pressentiment que j'aurais mieux dû prendre une cuillère pour manger le nutella... Pourquoi qu'il fixe ma bouche comme ça? OO*

*Niam niam, à moi le Bill au nutella! Futur plat favoris à Tom Kaulitz. Aha, s'il savait à quel point j'ai une folle envie de le bouffer, surtout avec sa bouche toute barbouillée de nutella.... Je vais me régaler!*

Il se lève de sa chaise et se rapproche de moi, ne quittant toujours pas mes lèvres de son regard de braise. Sa démarche est féline. Il approche son visage du mien, ferme les yeux et vient lentement lécher le nutella que je dois avoir tout autour du museau. J'adore. Et le froid de son piercing qui vient contraster avec la chaleur de ses lèvres. J'aime. Les petits papillons, je les sens revenir dans mon ventre. Il passe ses mains dans mon dos pour me serrer davantage contre lui. Assez pour que je sente que lui aussi doit avoir tout plein de créatures ailées au niveau de son bas-ventre. Il descend ses lèvres vers mon cou, y donne des coups de langue, remonte vers mon oreille pour en mordiller le lobe. Je pars chercher ses lèvres pour les sceller aux miennes, les caresses du bout de ma langue et quémande le passage pour aller rejoindre la sienne. Ses lèvres s'ouvrent et alors commence un ballet langoureux emplit de passion. Il me pousse légèrement vers la table sur laquelle je m'asseois. Je passe mes bras autour de son cou pour intensifier le baiser. Mes mains glissent vers son torse et ma bouche quitte ses lèvres pour aller déposer une myriade de baisers dans son cou.

- Mmmmmmmmm Bill...

Oui, j'aime quand il prononce mon nom de cette façon. Je fais passer mes mains sous son t-shirt et l'en débarasse. Ce torse, il est magnifique. Il mérite les meilleurs soins du monde, les plus grands délices, les plus tendres caresses. J'entreprends de le vénérer à l'aide de ma langue quand Tom passe sa main sous mon menton pour redresser mon visage à la hauteur du sien. Il capture mes lèvres et m'allonge complètement sur la table, moi en-dessous de lui. Je déboucle la ceinture de son baggy, en défais les boutons, le fais glisser. Une de mes mains passe sous l'élastique du boxer et caresse doucement sa virilité en éveil tandis que l'autre lui griffe violemment le dos.

- Hum Bill...

Il quitte mes lèvres et niche sa tête dans mon cou. D'une main il s'appuie sur la table et de l'autre il bataille pour enlever mon t-shirt. Je l'aide et replonge aussitôt ma main dans son boxer, entamant un mouvement de va-et-vients. Sa main libre vient ensuite s'occuper au déboutonnement de mon jean. Une fois le jean à terre, il fait subir le même sort à mon boxer et se met à caresser furtivement mon membre.

- Tom... Hum...

Je délaisse son membre et me charge d'enlever la dernière barrière qu'il y a entre nous deux : son boxer. Il relève la tête, pose un chaste baiser sur mes lèvres et me regarde intensément dans les yeux. Je sais ce que ce regard signifie. Je souris et hoche la tête en guise de réponse. Son visage s'illumine et il vient murmurer à mon oreille:

- Dès que tu as mal, dis-le moi. Si tu veux que j'arrête, n'ai pas peur à me le faire savoir.

Il passe sa main sur mes fesses, les caresses, certainement pour que je me détende. Mais je suis détendu, je lui fais confiance. Je n'ai pas peur et n'ai absolument pas envie qu'il arrête. Il glisse très lentement un doigt en moi et m'oblige à m'habituer à cette présence. Ensuite, un deuxième part rejoindre le premier. J'avoue que c'est un peu plus douleureux mais il s'y prend bien. Je n'ai plus mal et demande plus en bougeant mon bassin. Le message est passé. Tom emprisonne mes lèvres et retire ses doigts. J'entoure ses hanches de mes jambes et il pénètre en moi avec une extrême lenteur. Il est patient, très patient. Il y a une petite part de douleur mais aussi du plaisir s'y mélange. C'est enivrant comme sensation. Il ne bouge pas, reste en moi pour me familiariser avec cette intrusion.

- Tom, tu peux y aller.

- T'es sûr?

- Absolument.

Face à mon air déterminé, il sort lentement, pour pénétrer un peu plus rapidement. S'en suivent d'autres mouvements d'allers et retours. J'aime ça. J'aime quand il est en moi. J'aime le voir prendre autant de plaisir. J'aime le voir gémir.  J'aime quand il dit mon nom de cette façon. J'aime le voir jouir. On se libère en coeur, chacun criant le nom de l'autre. Il se laisse retomber sur moi le souffle haletant, restant en moi. Je prends sa main dans la mienne et joue avec, de l'autre je lui caresse le dos. J'aime tout de lui. Je l'aime.

- Je t'aime.

Les joues couleur feu, il relève sa tête et vient se servir à mes lèvres de cet amour que j'ai pour lui.

- Moi aussi.

Et son visage part se nicher dans mon cou. Il n'est toujours pas sorti de moi. Finalement, on peut dire que là, on ne fait vraiment qu'un.

- Il ne vous resterait pas encore un peu de bière?

Tom se redresse, paniqué. Georg rentre dans la cuisine avant même que mon dreadé de jumeau ne soit sorti de moi. Le bassiste nous considère un moment et finit par hocher les épaules.

- Vous auriez tout de même pû m'en laisser un peu bande de biéreux.

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

NdA : Bon, bon. Me voilà revenue de mes vacances, plus crevant qu'autre chose tous ces déplacements. Je voulais aussi vous prévenir que les prochaines publications ne seront peut-être pas faites de façon régulière. En tout cas, je ferai tout mon possible pour que ça le soit (vous inquiétez pas, je n'ai pas l'intention ,d'arrêter la fic ;) ). Ne vous en faites pas, ce n'ai pas pour une raison d'inspiration ou de connexion internet, c'est juste que j'ai des trucs importants à régler en ce moment.

~~~~>> Manue : Nan, j'te fais pas la tête. J'suis pas comme ça, sérieux, si j't'en voulais vraiment au point de rompre tout contact avec toi je te l'aurais dis clairement. Puis pour l'instant mon téléphone ne marche toujours pas. Ca me fait chier de ne pas pouvoir te parler. Enfin bref, j'espère que tu n'as pas l'intention de recommencer entre temps. Puis j'te fais des énormes kissounours =D.

EDIT :

J'ai écrit un one-shot sur ff.net. Si vous voulez le voir, c'est ici . Si vous avez bien regardé, vous constaterez que mon nom d'auteure est Mwily et que donc mes publications sur ff.net seront sous ce nom. Je risque de poster d'autres one-shots là-bas mais de toute manière, je vous préviendrai ici en vous mettant un lien (pour celles et ceux qui voudront lire).

26 août 2007

**~** Chapitre 16 **~**

gustav

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*
POV Gustav
*pensées Gustav*
POV Tom
*pensées Tom*
POV Bill
*pensées Bill*

Narration

Le rouquin restait là, devant cette vitre, accompagné de son fidèle ami, attendant le verdict du médecin. Voilà une heure qu'il avait ramené la jeune fille à l'hôpital. Il s'impatientait et pestait contre les médecins qui ne faisaient pas leur boulot selon lui. Il en était à son troisième café de l'heure et la boisson excitante ne l'aidait pas vraiment à se calmer. Il voulait savoir le mal de la fille. Il se sentait responsable d'elle en quelque sorte. C'est lui qui avait voulu arrêter la voiture. C'est lui qui l'a recueillit chez lui. C'est lui qui l'a emmené à l'hôpital. Il n'était pas tranquille. Il s'était donné lui-même la mission de veiller sur celle qui était une parfaite inconnue pour lui, jusqu'à ce qu'elle se rétablisse.

- M. Giacomo Panciani? s'adressa à lui un médecin en sortant de la chambre de sa protégée.

- Oui. Comment va-t-elle? Savez-vous ce qu'elle a?

- Une grosse fatigue, un manque de nutrition et de la drogue peuvent souvent provoquer au final un malaise de ce genre. Rien de grave. Il faut juste veiller à ce qu'elle mange sinon un malaise pourrait se reproduire de nouveau. Maintenant, suivez-moi, il faut que vous remplissiez les formulaires d'admission d'hospitalisation.

- Le problème c'est que je ne la connais pas. Ni son nom, ni son adresse. Je l'ai retrouvé ainsi.

- Je vois, fit l'homme en se grattant le menton. Elle n'a pas de papiers sur elle, rien. Elle doit être mineure. Il faut faire une déclaration, on le recherche peut-être.

Le médecin s'éloigna, laissant les deux jeunes hommes dans le couloir.

- Camillo, t'en penses quoi de cette histoire?

- Etrange mais intriguante. Je me demande bien ce que fait une fille comme elle dans un état pareil. Et ce n'est certainement pas un problème d'argent vu le prix de ses fringues et les quatre cents euros qu'on a retrouvé sur elle. Et puis, tu as vu comme elle est jolie?

Son compagnon rit à cette question. Bien sûr qu'il avait vu! Si elle avait été laide et vieille il ne se serait même pas donné la peine d'essayer de prendre son pouls. Aider une jolie fille en détresse était la moindre des choses pour un Casanova riche et italien qu'il était. Mais ce que Giacomo ne soupçonnait pas, c'était que son ami avait un tout autre projet en tête concernant la fille. Dès qu'il avait su qu'elle prenait de la drogue, un énorme sourire malveillant vint éclairer le visage de Camillo. Son, pourtant très proche ami, ignorait qu'il était trafiquant de drogue, en supplément bien sûr du trafic d'armes dans lequel il était. Giacomo lui-même et les autres hommes en costard faisaient aussi partie de cette mafia dirigée avec autorité et presque dictature par le rouquin qui en héritait de son père décédé dans une fusillade. Giacomo a toujours essayé d'être à la hauteur de sa responsabilité, de diriger d'une poigne de fer, de ne tolérer aucun dérapage, ce qu'il réussissait merveilleusement bien pour son âge, il n'avait pas plus d'une vingtaine d'années. Mais devant un jolie minoie féminin, il perdait toute dureté et tout contrôle. Il devenait tout aussi niais et crédule qu'un adolescent amoureux pour la première fois de sa vie. Camillo le savait bien et en profiterait pour pouvoir se rapprocher de la protégée de son ami et d'exécuter un plan contraire. Il venait de trouver une cliente visiblement riche et dépendante, il ne pouvait pas laisser l'occasion rêvée lui échapper tout de même!

POV Gustav

Il est treize heures et je n'ai toujours pas vu les autres debouts. Que des larves, j'vous jure. Je m'affale dans le canapé devant une émission, il faut l'admettre, plus qu'ennuyeuse. Pour remédier à la situation, il me suffit de prendre la télécommande. Reste plus qu'à la chercher. Je la vois, à côté de la télé.

*Pfiou, c'est trop loin. Va falloir que je me lève et marche pendant 2,73 mètres -_- Je vais crevu de fatigue pendant le trajet x( Aller, courage*

Une fois le fameux objet en main, je zappe et tombe enfin sur une émission intéressante, une "spéciale Metallica". Je m'installe confortablement dans le canapé, saladier remplit de pop-corn à ma droite, m'apprêtant à passer une après-midi à ne rien faire. Ce n'était pas compter sur la sonette qui se mit à sonner comme pas possible.

*Va pas tenir la pauvre si on s'acharne dessus comme ça plus longtemps*

En ouvrant la porte, j'ai encore droit à la mère d'Orsolya.

*Et shit, moi qui voulais passer une journée pépére, c'est râpé comme le fromage Entremont avec comme fond musical une magnifique mélodie de System... Euh... >.< Ahem Je m'égare. Qu'est-ce qu'elle me veut encore l'autre ahurit? Elle a enfin décidé de s'occuper de sa fille comme une mère devrait le faire?!*

- Mme Harczy, que me vaut votre visite?

- Ils ont retrouvé Orsolya à l'hôpital. Allez la voir.

- Et vous?

- Pas maintenant, je ne peux pas.

*Ah bah nan, elle en a toujours rien à foutre, alors que sa fille est à l'hosto. Erzy pourrait bien être en train de crever qu'elle ne s'en inquiéterait pas*

Et elle repart aussitôt, me laissant perplexe sur le pas de la porte. Je n'arrive pas à croire à quel point des parents peuvent être indifférents au bien-être de leur fille alors que celle-ci est bourrée de talent et de qualités. Je ne les comprends vraiment pas. Ce que je comprends en revanche c'est pourquoi elle est si négative et en détresse.

[...]

*Alors, c'est quoi déjà? Chambre 238 qu'elle m'a dit l'autre à l'accueil? Mouais... Bon... 230...232...234...236...238. C'est là.*

Je frappe. J'attends. Un espèce de rouquin vient m'ouvrir, visiblement déçu de ma venue, prenant compte de son visage qui s'est littéralement décomposé à ma vue.

*Et c'est qui ce type d'abord? Et qu'est-ce qu'il fout ici, dans la chambre de ma Orsolya à moi?*

Il me détaille et se force à me sourire, c'est flagrant. Il me tend une main, essayant d'être un minimum poli. Je lui tends la mienne, sans grande conviction. Je reste méfiant, je le sens pas du tout ce gars, mais alors, pas du tout.

- Mon nom est Giacomo Panciani. C'est moi qui ai retrouvé la fille. Et vous, vous devez être son petit ami, je me trompe?

- Oui *malheureusement* Gustav Schäfer. C'est juste une amie.*qui deviendra plus que ça, je l'espère :D*

Il pousse pas très discrétement un soupir de soulagement et me fait entrer dans la pièce.

- Vous a-t-on dis ce qu'a Orsolya? Est-ce grave?

- Alors c'est ainsi qu'elle s'appelle? C'est original comme...

- C'est hongrois, le coupai-je sèchement.

Il m'agace. Quelque chose en lui me dérange. Puis si en plus il commence à s'intéresser à elle, on va pas être pote tous les deux.

- Un peu de repos et de la surveillance au niveau nutritionnel devraient la remettre sur pied rapidement m'a-t-on dis.

Je m'approche du lit où est allongée ma belle. Elle a l'air encore plus fragile avec des perfusions de partout. La voir comme ça me fait penser à tous ces contes Disney où la princesse endormie est réveillée par un baiser de son prince charmant. Je rêverais que ça soit sous mon baiser qu'elle se réveille. Trève de rêverie. Va falloir désormais que je m'occupe d'elle et que je la surveille vu que ses parents ne font pas leur boulot et faut que j'éloigne d'elle cet espèce de rouquin qui ne m'attire en aucun cas de la confiance. Ca sera pas facile mais faut que je m'accroche, pour elle, pour ne plus jamais la revoir dans cet état-là.

- Ecoutez, si vous avez quelque chose à faire, ne vous souciez pas d'elle, je vais m'occuper d'elle, vous pouvez me faire confiance.

*Je rêve ou là c'est lui qui essaye carrément de se débarasser de moi? Genre, il a des arguments. Dis plutôt que tu as juste envie de tirer ton coup avec. Si tu crois que je vais te laisser t'approcher d'elle, tu peux te fourrer le doigt où je pense mon coco. A la guerre comme à la guerre. Et surtout ne crois pas que tu vas la gagner.*

- Ah, parce que vous croyez que pour moi Orsolya est un fardeau? Que s'occuper d'elle est pour moi une perte de temps? Que j'ai mieux à faire que de prendre soin de sa santé?

*Dans ta gueule gros con!*

Mon ton était sec et glacial. Je l'ai destabilisé. Il ne sait plus quoi regarder, quoi faire, quoi répondre. Il a l'air contrarié et perturbé. Je viens de marquer un point.

- Et pourtant, vous ne deviez pas vous occuper si bien d'elle pour qu'elle se retrouve dans cet état à l'hôpital !

*Gloups. Il m'a eu*

- Arf. Si seulement vous saviez... Si seulement vous étiez à ma place, vous comprendriez... Devoir s'occuper des twins, de Georg, et d'elle... C'est trop... J'en peux plus...

Je m'asseois sur le bord du lit et... m'effondre littéralement en larme. Trop de pression ces derniers temps. Bill et sa tentative, son éloignement d'avec Tom, la dépression d'Orsolya, tous ses problèmes à elle, Georg et sa mauvaise humeur... Trop de choses à gérer en même temps, trop de poids sur mes épaules pas si solides que ça. Bon sang, pourquoi est-ce je suis comme ça? Pourquoi je ne peux pas m'empêcher de toujours vouloir aider tout le monde? Pourquoi est-ce que je ne peux pas m'arrêter de penser à eux et penser un peu plus à moi? Je sais pourquoi. Parce que je les aime, tout simplement, et que les voir malheureux m'est insupportable. Ne sachant pas quoi faire, je l'entends quitter la pièce tandis que moi je continue à extériorisé toute cette pression.

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

NdA : J'ai enfin trouvé un peu de temps pour vous poster la suite. Je suis vraiment débordée en ce moment, j'ai plein d'inspiration (héhé, vous allez pouvoir lire d'autres de mes écrits twincest kaulitziens prochainement :P). Et sinon là dans à peine trois heures je repars dans un trou paumé (sans le net, of course) pour quelques jours alors ne vous attendez pas à avoir la suite avant le week-end prochain. Dommage, j'aurais voulu vous publier un chapitre de plus aujourd'hui (en plus le prochain, lemon twincest :p), mais je suis complètement over-bookée, et la valise attend que je la remplisse èé. Font chier tous ces voyages, je suis crevey... Pffiiooouuu.

23 août 2007

Petit mot...

Bon, si je n'ai pas pu écrire récemment c'est que mon cousin m'a bousillé mon ordi mais là c'est réparé donc suite prochainement, vous inquiétez pas.

Message pour Manue : Désolée si je ne peux pas te répondre, c'est que j'ai légèrement fait bobo à mon portable donc là, il ne marche plus. Te fais pas de souci pour moi, je vais bien, pas de raison de t'inquiéter. Mais tu peux pas savoir à quel point ça me fait chier de plus pouvoir te parler. Encore désolée de t'avoir laisser comme ça mais mon ordi vient d'être réparé à l'instant et la première chose que je fais c'est de te rassurer. J'espère que tu ne t'es pas trop inquiété. Gros gros gros gros kissounours.

5 août 2007

**~** Chapitre 15 **~**

billundtom3

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*

POV Gustav
*pensées Gustav*

POV Tom
*pensées Tom*
POV Bill
*pensées Bill*

POV BILL

Ses lèvres ont un goût si ensorcelant, si envoûtant, si magique. Je me sens comme un vulgaire mortel maudit, un damné qui ne peut pas vivre sans son talisman : mon frère. Deux êtres identiques et pourtant si opposés, tout deux assujetits à la vie de l'autre; deux êtres, semblables, différents, chacun étant vital à l'autre. L'inverse de l'un. L'égal de l'autre. L'ange et le démon. Le bien et le mal. Dieu et Satan. Le blanc et le noir. Tout deux ne signifiant absolument rien sans l'autre.

Cette sensation est tellement douce, j'ai l'impression de plâner, de goûter déjà au paradis alors que je fais là une des choses les plus condamnable. Mais c'est si bon! Tellement de temps et de tourments pour enfin pouvoir apprécier cet instant que je voudrais éternel. Gott. J'en mourrais de bonheur si je le pouvais. Cette langue que j'ai tant désirée jouant si sensuellement avec la mienne. Ses caresses et sa langue, je ne sens plus que cela, rien d'autre. Cette main qui est passée sous mon t-shirt et qui me griffe le ventre, je veux la sentir encore plus forte, plus agressive, plus violente. Comme si je voulais garder une trace indélébile de son passage sur ma peau. Marque d'une passion beaucoup trop enflammée. Quelque chose qui vous consume de l'intérieur et qui ne laisse que des cendres stériles. Amour dont jamais on ne se remet. Tornade de sentiments qui vous dévore les tripes.

C'est si merveilleux! Je n'ai pas envie de quitter ce monde constitué seulement que de nos deux corps, ce doux cocon d'amour, cette bulle aux reflets multicolores qui menace d'éclater à tout moment. Joie éphémère. Quel idiot suis-je de penser que tout cela peut durer pour toujours! Quelle chose est plus fragile et versatile que les caprices des sentiments d'un être humain? Décidément, je ne peux m'empêcher de penser si négativement alors que mon rêve le plus fou et le plus inconcevable est devenu réalité, que mon souhait le plus cher vient d'être réalisé.

Il me serre un peu plus à lui tandis que moi je plante mes ongles un peu plus dans son dos. Ce baiser brûlant dur toujours, je vais en devenir dingue. Il se redresse, moi toujours collé à lui, on s'est mis debout sans que je m'en aperçoive, et aussi, sans que j'y prête grande attention, il me pousse lentement en direction de ma chambre, ne rompant aucunement cette danse interdite qu'effectuent nos langues. Ses mains émettent une légère pression sur mes épaules, me faisant savoir que je dois m'asseoir sur le lit. J'obéis. Chacun de ses ordres est un plaisir à exécuter. Mon corps et mon coeur n'appartiennent qu'à lui, il peut en faire ce qu'il veut. Je n'appartiens qu'à lui.

Il s'assit à califourchon sur moi, m'embrassant encore et encore. Ca fait une cascade de temps que nous n'avons pas repris de l'air. Mais pour quoi faire vu que mon oxygen c'est lui? Je m'allonge, me laissant emporter par cette ivresse de lui. Sa langue quitte la mienne et part à la conquête de mon cou. C'est l'incendie. Je sens toute une armée de papillons dans mon ventre, ces petites lumières communément appelées étoiles qui peuplent ma vision, cettre drogue de lui qui étourdit mes pensées. Il fait chaud. Mon corps et mon cerveau sont engourdis de ce vin humain.

Ses mains habiles se débarassent de mon t-shirt. Il me regarde. Ses yeux fiévreux plantés dans les miens, cette lèvre mordue jusqu'au sang. Il est divinement beau. Il revient de nouveau boire à mon amour en scellant une nouvelle fois nos lèvres, furtivement. Je sens de nouveaux papillons venant habiter mon ventre quand il décide de s'attaquer à mon torse. Comme si une brise tiède venait de me parcourir. Et il descend, fesant doubler d'intensité ce vent qui reste doux et plus qu'agréable. Je veux le sentir encore, le sentir plus fort. Et lui qui me déboucle ma ceinture, son regard fixant ma bouche. Nouvelle onde de chaleur qui se propage dans mon corps aussi rapidement que grandissent les flammes. C'est l'explosion. Il déboutonne mon jean, le fait glisser sur mes cuisses. Il s'arrache de la vision de mon boxer et reporte son regard sur mon visage. Ses yeux à eux seuls sont un véritable péché. De quoi un moine se serait auto-flagellé à mort. Beauté interdite car trop parfaite. Si je dois brûler mes ailes pour y goûter, alors je le fais sans regret. Ses lacs noisettes reviennent se poser sur ce tissu noir qu'il enlève, tout délicatement. C'est à peine si j'ai senti ses doigts sur ma peau.

Il pose une main sur mon membre en éveil. Je ressens une myriade de décharges électriques dans chaque partie de mon corps. C'est l'orage. Un déchainement de mes sens. Il prend le bout en bouche. Quelle chaleur! Sa bouche enveloppant mon sexe durci par le plaisir. C'est une fournaise. Un immense brasier qui me parcourt. Je ne me contrôle plus. Mon bassin quémande des mouvements aussitôt exécutés. Je vais me perdre dans ce tourbillon de chaleur. Ces mouvements répétitifs dont on ne se lasse jamais. Penser un instant qu'on est beaucoup plus qu'un être humain, parce qu'on est deux jeunes et insousciants, deux à s'aimer, inséparables, même dans la mort. Je l'aime et le lui montre en me déversant en lui. Il revient à ma hauteur et pose un chaste baiser sur mon front et vient ensuite laisser un murmure à mon oreille.

- Je t'aime.

- Merci. Moi aussi je t'aime.

Je niche ma tête dans son cou, le souffle encore légèrement haletant, cette fièvre toujours autant présente en moi, surtout sentant ses doigts caresser si furtivement ma chair, son souffle chaud et entêtant sur ma peau, la chaleur de son être contre moi. Je suis si bien dans ses bras. Rien d'autre ne m'importe. L'apocalypse pourrait être en train de s'abattre sur le monde que je ne m'en sentirais pas plus importuné que ça.

*****~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~*****

NdA : Hallo le people! J`ecris avec un clavier polonais alors scusey-moi si les apostrophes sont dans le mauvais sens au si il n`y a pas d`accents. Encore une chance que j`ai ecris le chapitre juste avant mon depart! Et sinon la je squouatte l`ordi a ma cousine en ecouttant les chansons qu`elle y a mis, j`avoues que ca m`a surpris d`y trouver du Rammstein mais tant mieux, j`adore ce groupe! Je vais rester quelques jours chez ma couz` qui a le net donc la, je suis trop contente! Mais bon, ca, vous vous en foutez, je m`en doute. Par contre, ce que je tenais a vous dire c`est que mon sejour a ete ecourte et que je reviens en Frankreich le 19 sept. Et sinon si vous voulez savoir comment se passent mes vacs : l`horreur complete. J`ai passee quelques jours chez mes grands-parents mais c`est infernal la-bas, j`ai cru que j`allais devenir dingue. Heureusement que mon oncle cheri m`a propose de venir m`installer chez lui (en plus j`ai le net, et je peux y rester autant que je veux!) donc la, j`ai l`intention d`en profiter et c`est la que commencent les veritables vacances pour moi. Entre passer ma journee a faire le menage a cause d`une maniaque de tante qui se trouve chez mes grands-parents ou sortir toute la journee avec ma cousine qui a le permis en plus, le choix est vite fait. Donc, vous faites pas de soucis pour moi! Sur cette touche d`optimisme, je vais vous laisser, je vais certainement passer ma nuit sur msn... J`verrai bien. Aller, tschuss!

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29 juillet 2007

**~** Chapitre 14 **~**

gus3

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*
POV Gustav
*pensées Gustav*
POV Tom
*pensées Tom*

POV Bill
*pensées Bill*

Narration

Des pneux crissèrent. Des hommes sortirent de la voiture. Plus par curiosité et par intriguation, un des hommes habillé en costard noir s'approcha de l'objet de leur arrêt. Au départ, ils avaient cru avoir affaire avec un cerf, mais c'était loin d'en être un... Mais l'individu n'en revenait pas : ce qu'il avait devant lui n'était pas un animal, mais un être humain! Et une jeune fille de surcroit! Il prit son bras et essaya de voir son pouls. Elle vit encore. Il la retourne de façon à ce qu'elle soit sur le dos. Nouveau choc : il ne peut s'empêcher de la trouver jolie. Ses collègues regardent de loin, tous vêtus d'un coûteux costard noir taillé sur mesure, des chaussures parfaitement cirés où l'on pouvait contempler son reflet dedans.

Le plus jeune d'entre eux, un rouquin aux cheveux longs et bouclés était près du corps. Il le prit doucement dans ses bras et l'emmena sur la banquette arrière d'une des trois berlines noires. Les autres fixaient avec effroi ce corps qu'ils croyaient inerte.

- Je l'emmène chez moi, finit par dire le roux.

Les autres le considérèrent un moment puis remontèrent en voiture, ne cherchant pas à en savoir plus. De toute manière, ils savent très bien qu'ils n'ont pas le droit d'être pourvus de ce défaut que l'on nomme curiosité. Le rouquin était certes le plus jeune, mais c'est aussi le chef, celui qui avait les pleins pouvoirs. Il était vivement déconseillé de faire quoi que ce soit pouvant le contrarier, surtout en ce qu'il s'agit des femmes.

[...]

Il avait monté la jeune fille dans son appartement grâce à l'aide de son ami et l'avait laissé dans son lit. Le rouquin enleva sa cravate, se servit une bière fraîche dans le frigo et en offrit une à son invité, s'asseyant dans le canapé à côté de lui.

- Dis, Giacomo, qu'as-tu l'intention de faire de la fille? demanda son collègue, tirant sur son cigarre.

- Je n'en sais rien. Peut-être est-elle dans le coma? Ou peut-être est-ce une overdose?

- Une overdose? demanda son vis-à-vis, relevant les sourcils.

- Oui, je viens de voir des marques sur son bras... dont quelques unes très récentes.

- Que vas-tu en faire?

- La meilleure chose que je puisse faire c'est l'emmener à l'hôpital. Je ne sais pas ce dont elle a besoin, ni ce dont elle souffre.

POV Gustav

Il est encore assez tôt, dix heures et quelques. Les twins doivent certainement encore dormir, Georg, n'en parlons même pas. Déjà que d'habitude c'est celui qui dort le plus longtemps, mais si en plus il est déprimé... galère.

Comme chaque matin, je vais me prendre un petit-déjeûner léger et je vais profiter du sommeil des autres pour faire un peu de batterie dans le local à répét'. J'adore me lever tôt comme ça, avant tout le monde. Vous faites ce dont vous avez envie et personne ne vous fait chier. La belle vie quoi.

Alors d'abord, il faut que je me remplisse le ventre, direction cuisine. Un verre de jus d'orange, une pomme, des tartines à la confiture de rhubarbe * <3 love la rhubarbe *  et deux carrés de chocolat pour la gourmandise. Je m'apprête à sortir de la cuisine après avoir nettoyé quand quelqu'un sonne à ma porte. Content que cette personne me dérange après que pendant mon déjeûner, je me dirige le plus rapidement possible vers la porte d'entrée, espérant éviter que cette personne ne sonne une deuxième fois et ne réveille par la même occasion les autres dormeurs. Et c'est à la mère d'Orsolya avec un visage effrayé à qui j'ouvre la porte.

- Où est ma fille? me demanda-t-elle, regardant par-dessus mon épaule.

* La furie en puissance -_-' Mais qu'est-ce qu'elle me veut? Pourquoi elle me demande où est Erzy? Je ne vois pas pourquoi elle serait chez moi, même si elle était censée dormir ici, elle n'est pas venue.*

- Elle n'est pas là.

- Alors où est-elle? me questionna-t-elle en m'agrippant aux épaules et en me secouant comme un pommier.

* oÔ Oulà! Elle est pas bien celle-là! *

- Comment pourrais-je le savoir? Et dites-moi pourquoi n'est-elle pas chez vous et pourquoi ça vous met dans cet état?, dis-je en regrettant aussitôt mon ton beaucoup trop glacial.

Elle enlève ses mains de mes épaules *à mon plus grand bonheur* et baisse la tête, l'air d'être gênée.

- Elle a eu un léger différend avec son père hier soir et depuis, elle n'est pas revenue à la maison. J'ai pensé qu'elle serait peut-être chez vous. Mais non. Ah, si vous saviez comme je m'inquiète! Mais puisque vous ne pouvez pas m'aider, je ne vais pas vous embêtez plus longtemps avec nos histoires.

Elle se retourne, certainement s'apprêtant à rebrousser chemin quand je l'attrape au poignet. Surprise, elle a un hoquet.

- Promettez-moi que dès que vous avez des nouvelles, vous viendrez m'en faire part.

- Euh... Oui... Bien sûr.

Elle repart chez elle, pas plus renseignée qu'avant, m'ayant transmis une vive inquiétude. Si Orsolya savait que ça allait tourner mal, pourquoi n'est-elle pas venue chez moi alors que je lui avais promis la possibilité de venir? Que s'est-il passé? Et où peut-elle bien être? Lui serait-il arrivé quelque chose? Tant de questions sans réponse, cette inquiétude grandissante et ce mauvais pressentiment.

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

NdA : Hey hey! Je viens tout juste de revenir d'Allemagne! C'était super génialissime! Tout le monde était super sympa, l'ambiance était vraiment cool, sauf quelques détails de confort... Genre bon, j'vais pas vous faire chier avec mes histoires. Mais je vous raconte pas le traumatisme qu'on a eu quand des mecs complètement pétés et inconnus de l'école sont rentrés dedans, on a passé une nuit blanche, tout le monde avait la frousse, on osait même plus aller pisser lol. Aber I'm still alive! Et sinon, je vous explique. Je vous publie ce chapitre, vu que je suis chez moi pour l'instant, mais dès mardi matin, je repars en Pologne et ce pour tout le mois d'août, alors pour les publications, ça va être chaud vu qu'en plus j'aurai plus internet. Je verrai quand même, si il y a moyen, je le ferai, si non, tant pis. Je crois que c'est à peu près tout.

~~~~>> Manu : S'cuze, j'ai pas pu le faire, mon départ était pour 7h du mat' alors déjà que j'ai failli être à la bourre... x\ C'était just just quoi. Sinon ça s'est super bien passé. J'suis vraiment contente, je ne m'attendais pas à une ambiance pareille. Putain j'en ai chialé à la fin tellement j'voulais rester avec les autres. Mais bon, là j'suis enfin! avec mon couz', trop contente quoi! J'suis trop heureuse de le revoir! Puis on s'entend super bien genre il y a pas eu encore de conflit à cause de tu sais quoi mais j'vais pas le voir longtemps, à peine un jour et demi, 'tain, encore envie de chialey :'( et voilà comment j'arrive à me démoraliser toute seule, c'est dingue. Et sinon c'est dommage qu'on ne puisse plus communiquer à cause de mon manque de crédit et mon futur voyage :'( Ralala bon faut que j'me motive!  Aller, jt'embête plus avec mes conneries. Tschüssy et gros gros gros gros gros kissounounours!!

EDIT :

~~~~>> Manu : J'viens de recevoir ton message. Attends, il était en mode ironique ou c'est moi qui déconne??!! Effectivement, je n'ai pas le temps. Demain je prends l'avion de bonne heure et oui, je profite des dernières heures que je vais passer avec mon cousin pour longtemps et en même temps que je fais mes valises, alors tu vois, je n'ai pas vraiment le temps de me connecter au net pour te répondre, enfin nan, plutôt me défendre, j'estime avoir autre chose à faire et pourtant je suis quand même venue ici. J'espère que ton message n'était pas ironique parce que si oui, sache que je suis vraiment en rogne que tu ne comprenne pas ça alors que pourtant on a passé pas mal de temps à se parler. Si je ne te réponds pas, c'est parce que je n'ai plus de crédit, et tu le sais donc tu n'as aucune raison de m'en vouloir si aucune réponse de ma part ne te vient. Je n'ai vraiment pas aimé le dernier message que tu m'as envoyé. J'arrive vraiment pas à comprendre que tu le prenne si mal. Bon, je t'ai déjà consacré assez de temps, je dois faire mes valises. Et putain, surtout ne me dis pas que j'en ai rien à foutre de toi, que je t'évite ou que j'ai pas envie de perdre mon temps avec toi parce que la dernière fois, juste la veille de mon voyage en Allemagne j'ai passé ma soirée avec toi à cause de tes conneries, résultat, j'ai fais ma valise deux heures avant mon départ et ai oublié un tas de chose, tout en étant heureuse d'avoir pu t'aider. Alors merde quoi! T'es vraiment mal placé pour me faire la gueule sans raison!

EDIT :

~~~~>> Manu : Ah putain j'me sens trop conne d'avoir mal compris ton message :( et dire que je viens d'être vachement agressive avec toi alors que ce que tu me disais c'était gentil. Merde, j'suis vraiment à l'ouest des fois. J'suis contente quand même qu'on ai pu éclaircir la situation avant mon départ. J'suis vraiment désolée de l'avoir pris de travers. S'il te plaît, m'en veux pas. Moi aussi je t'adore, tu peux pas savoir à quel point. Et gros gros gros gros gros kissounounours!! :D

20 juillet 2007

**~** Chapitre 13 **~**

tomundbill1

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*
POV Gustav
*pensées Gustav*

POV Tom
*pensées Tom*
POV Bill
*pensées Bill*

POV Tom

*Rhâ putain, pourquoi j'ai mal partout comme ça? Dans ma tête j'ai l'impression de faire le Space Mountain, ça tourne de partout. Je me sens tout nauséeux. Eurk. Je crois que je suis malade x( Bon, c'pas grave. Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression d'être entouré d'un grand nounours chauffant XD Ca doit être la maladie qui me fait délirer.*

Je me retourne et entend une personne émettre un grognement.

*Gné? oO*

*Pas déjà! Veux encore dormir contre lui moi*

Avec beaucoup de volonté, j'ouvre mes yeux et m'aperçois... que j'ai dormi dans les bras de Bill. Euh... Je ne me rappelle plus comment ça a pu se passer, et pourtant je n'ai rien bu. Bah, je lui demanderai plus tard. J'enlève doucement un de ses bras qui est autour de ma taille, de façon à ne pas le réveiller. Et là, je me rends compte que je ne suis vêtu que d'un boxer. Je cherche dans la pièce où sont mes vêtements.

*Dans le placard crétin, vu que c'est ta piaule TT*

Je me débats cinq minutes avec un baggy qui ne voulait pas se laisser porter, manquant de me rétamer plusieurs fois. Et au moment où je m'apprêtais à sortir de la pièce...

- Hep, où est-ce que tu as l'intention d'aller l'calamar?

Je me retourne pour regarder mon interlocuteur et là ... Schplaf. Un coussin en pleine gueule.

*Muhaha. Il croyait qu'il allait s'en sortir comme ça le p'tit Tomichou? Moi je veux qu'il revienne dans le lit, et que ça saute! Euh... nan... peut-être pas non plus... Rhâ merde, encore des idées cochonnes dans la tête XD*

- T'as pas intérêt à sortir de cette pièce.

- Euh, Bill, désolé mais là j'ai une énorme envie de gerber là alors excuse-moi de te désobéir mais ça urge.

Sans plus perdre de temps, je sors de cette pièce et me précipite dans la salle d'eau, me penchant au-dessus du lavabo. Quelques secondes plus tard, je sens quelqu'un me tenir les dreads et me caresser le dos, pendant que moi je vomis le peu que mon estomac contient. Ca brûle la gorge, la bouche, les lèvres. Sans savoir pourquoi, ça donne envie de pleurer... Ses larmes qui coulent toutes seules alors qu'on se sent si mal qu'on voudrait en crever. Mais ce n'est rien, il est là, derrière moi, avec moi.

C'est fini. Mon estomac ne se contracte plus. Je n'ai plus aucune raison de me sentir mal. Je me rince la bouche. Mais je me sens vide, affreusment vide. Mais il est là. Mais c'est trop fort, je tombe à genoux, le visage enfoui dans mes mains et ces insolentes larmes s'échappant de mes yeux.

- Hey, Tom...

Bill s'agenouille et me prend dans ses bras. Je suis bien là, contre lui, sentant sa chaleur contre mon corps, ses mains me caressant dans le dos pour m'apaiser. Douce sensation. Je niche ma tête dans son cou et l'inonde de larmes sans aucun remords. Suave odeur.

- Ca va aller, je suis là...

Ses mots me rassurent, ils l'ont toujours fait. Envoûtante voix. Son ton est doux, très doux, m'en donne des frissons. Je relève ma tête et il plante ses yeux dans les miens. Je baisse la tête mais il passe une main sous mon menton et m'oblige à le regarder. Je le détaille, traits par traits. Exquise vision. Il ferme les yeux et rapproche doucement, tout doucement ses lèvres des miennes.

Le contact se fait attendre, c'est frustrant, mais si beau de voir ainsi sa magnifique petite bouille se rapprocher de la mienne. Et la rencontre inévitable. Cette tendre pression... si hypnotisante. Je suis avide de plus, j'ai faim de lui, j'ai envie de son amour, je le veux, pour moi, pour toute l'éternité. Il passe lentement sa langue sur ma lèvre inférieure. Une overdose de bonheur. Mon coeur bat si fort qu'il pourrait l'entendre, il est si près de moi, fatalement trop près, s'il continue son baiser, je ne pourrai plus jamais m'en passer, jamais. J'en crèverai de manque. Je frissone. Il demande la permission, je la lui permets. Divin goût.

Sa langue est bien plus savoureuse que toutes ces pâtisseries paradisiaques, que toutes ces sucreries acidulées. Ca y est, j'en suis complètement dépendant. C'est ma drogue, Bill est ma drogue. Une fois qu'on y a goûté, c'est tellemnt bon qu'on ne peut plus s'en passer. Par envie et par besoin. Il se détache de mes lèvres. J'ai déjà l'impression d'agoniser. J'en reveux. Il m'en faut, encore et toujours. J'ai besoin de ma dose de lui, de ma dose de Bill. Je capture ses lèvres et tente maladroitement de lui montrer ma passion pour lui. Mais je n'aurais jamais assez d'une envie pour le lui prouver. C'est trop fort, beaucoup trop.

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

NdA : Parce que je ne vous ai pas oublié, que même dans un trou paumé je continue à carburer, et parce que je pense que celui-ci vous fera tout particulièrement plaisir, voilà le chapitre suivant, j'espère qu'il vous plaira.

EDIT :

Je pars jusqu'à la fin de cette semaine en Allemagne donc pas de suite au programme. 'Fin non, elle est écrite sur papier, aha, mais pas sur ordi donc impossibilité de la poster et là je vous écris juste quelques heures avant mon départ. Ah, au fait, vous pouvez vous attendre à des lemons prochainement :D bon, vous allez aussi vous rendre compte que la bière prend une place énorme dans la vie de certains personnages et MAIS CHUTEUH! Et ca y est, je vous en ai déjà raconté beaucoup trop... Ah et puis... Nan, je vous le dis pas, vous allez vous en rendre compte toutes seules. Pour les suites, j'essairais de m'arranger vu que dès que je reviens de mon voyage en Allemagne, je pars direct en Pologne, sans le net bien entendu, et pour tout le mois d'août, galère! Je tenterai tout de même de poster quelque chose de temps en temps, si je le peux!

Et sinon, passez de bonnes vacs, mourrez pas pour cause de manque de ma fic [oui, c'est jamais mal de se lancer des fleurs de temps en temps!], puis... bah... je sais plus quoi dire.

19 juillet 2007

**~** Chapitre 12 **~**

gusundbill

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*

POV Gustav
*pensées Gustav*

POV Tom
*pensées Tom*

POV Bill
*pensées Bill*

POV Bill

Ca y est, il est passé le médecin. D'après ce qu'Orsolya m'a traduit, Tom n'a rien de bien grave. Il faut juste qu'il se repose tranquillement pendant quelques temps. Mais il doit tout de même prendre des médocs. Ah et puis il a aussi ajouté qu'à son réveil Tom était susceptible d'avoir des nausées... J'en connais un qui va être de plus en plus ravie dis-donc.

Le fait est que je n'arrête pas de repenser à tout à l'heure. J'essaies de me changer les idées, mais en vain. D'abord il y a eu cet accueil à l'hôpital, ensuite il m'a pris la main et là il vient de me dire qu'il m'aime... Je ne sais pas quoi penser. Il n'était pas dans son état normal et il disait plein de trucs complètement dénués de sens... Ca se trouve il ne pensait pas vraiment ce qu'il a dit. Et pourtant il l'a bien dit, Bill, ich liebe dich, en prononçant mon nom... Arf, je ne sais plus quoi penser. Je vais laisser mes réflexions de côté et m'occuper de lui plutôt.

Je me rasseois au bord de son lit, en lui caressant la joue, ja rapproche mon visage du sien et lui pose un baiser sur son front. Gott qu'il est brûlant. Ses joues ont une forte couleur rouge et ses lèvres tremblent encore légèrement. Je déteste le voir comme ça. Si j'avais pû choisir, j'aurais préféré être malade à sa place pour lui éviter tout ça. Je passe sous les draps et m'allonge contre lui, le prenant dans mes bras.

- C'est à moi de veiller sur toi maintenant, lui dis-je, ne pouvant résister à reposer mes lèvres sur son front.

POV Gustav

Je suis assis sur le canapé, Orsolya blottit dans mes bras.

*Je suis l'homme le plus heureux du monde! =D*

Elle relève la tête vers moi et puis la repose sur mon épaule.

- Tu leur donne combien de jours à Bill et Tom?

- En vue des circonstances, de leur comportement plus qu'étrange ces derniers temps, de la maladie de Tom et de tout plein d'autres facteurs... Je dirais deux jours à peu près, me répondit-elle.

- J'aurais dis pareil. Et pour qu'ils nous l'annoncent?

- Ils ne vont pas nous l'annoncer. Soit on va devoir le deviner, soit on les surprendra.

- Pas possible, soit on fait de la télépathie, soit on a des cerveaux jumeaux.

- XDDD

- Dis,

- Hum?

- C'est quand que je réussirais à te trouver un défaut?

- Bon, puisque tu y tiens tant. Premièrement, je suis beaucoup trop intelligente. Deuxièment, je suis beaucoup trop belle. Et troisièment, je suis beaucoup trop douée pour la peinture. T'en veux d'autre?

*Décidément, elle est parfaite *_* C'est ma perfection n'a moi! Nah!*

- C'est pas tout mais vu l'heure j'ai intérêt à rentrer chez moi.

*Ah mais non! C'pas juste! Pourquoi elle est plus dans mes bras? x( Veux au moins un bisou d'adieu! Et un autre calin aussi. Bisou, bisou, bisoueuh! *

- Ok, j'te raccompagne.

- Si ça te chante. Je te rappelle que j'habite à seulement quelques mètres d'ici. Je ne risque pas de me faire violer en route tu sais.

- On sait jamais.

*o.O Il est pas sérieux là, nan? Arf, j'veux pas d'un garde du corps. Bon, tant pis.*

Et quelques secondes plus tard on se retrouve devant chez elle. Je ne sais pas pourquoi mais je perçois comme un air d'angoisse. Son regard me fuyant de façon anormale.

- Dis, Gustav... euh... je peux te poser une question?

- Bien sûr, oui.

- J'ai pas envie de dormir chez moi aujourd'hui. Est-ce que je pourrais...

- Pas de problème, la coupai-je.

- Merci. Bonne nuit.

- Salut.

Et je retourne sur mes pas. Je ne comprends pas vraiment le sens de sa demande, mais comme toujours, je lui fais confiance. Et ce soir, je ne fermerai pas la porte d'entrée.

POV Orsolya

*Aller, inspire, expire, inspire, expire et tourne cette foutue poignée de merde! Oh putain l'angoisse! Je ne sais pas pourquoi mais je stresse à morte devant la porte d'entrée. Merde, je tremble.*

Je tourne enfin cette poignée et rentre sur la pointe des pieds. Merde, grillée.

- Je peux savoir pourquoi tu rentres à cette heure-ci jeune fille?

Bordel, je ne pensais pas que mon père serait encore debout, et saoul de surcroit. Putain. Il marche vers moi en titubant.

- Je t'avais dis de ne plus rester si longtemps chez le voisin, et tu ne m'as pas écouté, alors...

Salaud. Le voilà qui lève et dirige son poing sur moi. Non, tu ne m'auras pas enflure. Je sors de la maison en courant avant qu'il n'ait eu le temps de me toucher alors qu'il continue à me gueuler dessus depuis la porte. Je m'en fous, je suis déjà assez loin pour ne plus distinguer ses paroles. Je continue à courir.

Je suis de plus en plus fatiguée. Tout ce que j'ai réussi à avaler ces derniers jours ont été des bonbons. Autant le dire, c'est bien peu. Et les kilos perdus, je ne les compte même plus. Et dire que la seule personne à l'avoir remarqué et s'en inquiéter est Gustav...

Je m'arrête, je suis forcée, je n'ai plus de force et vomis de la bile. Ma gorge me pique et je me sens complètement vulnérable, seule, dans la nuit. J'ai l'impression d'être abandonnée de tout : ma volonté de vivre, le sourire, mes proches... Et petit à petit, ma vie aussi m'abandonne. Ca me fait atrocement mal. Mon estomac se tord et me provoque des vives douleurs. J'en peux plus. Trop fatiguée. Pas assez de force. Trop noir. Personne pour m'aider. Je tombe à terre et me laisse emporter dans un sommeil plus long que d'habitude, là, au bord de la route.

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

NdA : Voilà pour la suite. J'ai mis du temps pour la publier mais ça c'est parce que mon exil dans le patelin a été plus long que prévu, et vu que y a pas le net là-bas V_V Et sinon pour me faire pardonner je vous publie encore un chapitre :D Et oué, je suis en mode gentille aujourd'hui. Sinon, la semaine prochaine je pars quelques jours en Allemagne et juste après je pars pour tout le mois d'août en Pologne, mais j'essairais de me débrouiller pour les suites.

~~~~>> Just-mylife94 : Thanks, j'adore quand les gens adorent ma fic :D (ça fait légèrement penser à Louxor j'adore mais bon XD). Et pour répondre à tes questions: POV signifie Point Of View (donc point de vue) et One Shot (abréviation : OS)sont des textes dont la taille peut varier mais qui ne sont pas à chapitres ni à suites, sorte de nouvelle quoi.

10 juillet 2007

**~** Chapitre 11 **~**

bill2

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*

POV Gustav
*pensées Gustav*
POV Tom
*pensées Tom*

POV Bill
*pensées Bill*

POV Gustav

C'est marrant, ils sont tout silencieux les twins derrière. Ca ne leur ressemble pas. M'enfin, avec tous les évènements bizarres qui sont arrivés ces temps-ci, plus rien ne me surprend. Mais ils étaient trop craquant tout à l'heure à se donner la main. Ah, peut-être que c'est à cause de ça qu'ils ne disent plus un mot... Quoiqu'il en soit, on est arrivé. Tout le monde sort, normal, sauf Georg qui dort encore.

*Faut que je le réveille là parce que si cette nuit il ne trouve pas le sommeil, ça risque de ne pas être marrant pour nous.*

Je regarde Tom, il a pas l'air bien. Il est tout pâle et a les yeux rouge, on a l'impression qu'il va dégueuler ses tripes dans la minute qui va suivre. Il fait deux pas et vacille un peu puis Bill vient l'aider en passant son épaule sous son bras.

- Erzy, tiens les clefs, je crois qu'il faut vite mettre Tom sur le canapé avant qu'il ne tombe dans les pommes, il a pas l'air de se sentir bien. Moi je m'occupe de Georg.

- 'kay, me répondit-elle, me prenant les clefs.

Elle va vite rejoindre Bill et l'aide à porter Tom jusqu'à l'intérieur. C'est bon, je ne me fais pas de soucis, le petit dreadeux est entre de bonnes mains.

*Entre Bill, son cher frère adoré et ma magnifique petite hongroise, y a pas photo, Tom est vraiment chanceux. Ah, si seulement moi aussi je pouvais tomber malade pour qu'Erzy prenne soin de moi *_* Ahem >.< Bon, c'est pas le moment de fantasmer là...*

- Georg, youhou, réveille-toi ou j'te fous une taloche.

- Hein? Que? Quoi?

- On est arrivé.

- Ils sont partis où les autres?

- Rentrés.

- Chercher Bill?

- Nan, on l'a déjà récupérer. On est arrivé à la maison.

Georg regarde autour nous, grogne légèrement et fait une moue... euh... pas contente du tout.

- Pourrais-je savoir pourquoi tu ne m'as pas réveillé avant? me questionna-t-il sur un ton assez froid.

- Tu sais, t'es si mignon quand tu dors. J'voulais pas te réveiller pour pouvoir t'admirer plus longtemps.

- Grumpf, je m'appelle pas Orsolya moi.

*C'est ahurissant à quel point il est d'humeur joyeuse au réveil celui-là >.<*

- Aller Cendrillon, tu te décides à te lever ou faut que je te porte jusqu'à ton pieu princesse?

- Fick dich Gustav.

*De mieux en mieux...*

POV Bill

Le voilà installé dans son lit. Il est tout tremblant. Ah, j'aime pas le voir comme ça. Il est brûlant de fièvre alors qu'il prétend être aussi froid qu'un glaçon. C'est pas normal. Je me demande s'il ne faut pas appeller un médecin, même si je sais qu'il refusera à tout prix. De toute manière, il a pas le choix. C'est moi qui décide, un point c'est tout. Il a pas son mot à dire. Bon, ça fait extrêment con dit comme ça mais... j'veux pas qu'il crève moi! Enfin, faut que j'arrête de paranoïer, il est pas agonisant non plus... J'espère pas... Rhâ c'est pas possible ce que je m'inquiète pour lui! Il a intérêt à être heureux d'avoir un jumeau aussi bienveillant que moi.

Bon, analysons la situation : Tom est étendu dans son lit, tremblant et suant comme pas possible, avec quarante et quelques de fièvre et il commence à dire des trucs incohérents... C'est décidé, j'appelle un toubib. Mais le problème c'est qu'on est légèrement en France.

POV Orsolya

*Ah putain! OO Je viens de louper quinze appels de ma mère, j'vais me faire tuey!! Han, le pire c'est que je reste là, comme une conne alors que j'habite dans la maison d'à côté -_-' Je suis grave des fois. Pas grave, retardons au plus tard l'heure de ma mort*

- Orsolya!

- Qu'est-ce qu'il y a Bill?

- Tom a besoin d'un médecin et vu que le seul truc que je sais dire en français c'est "Cheu m'appeul Beul", je me disais que...

- Ok, j'vais en appeller un et toi va voir Tom, vaut mieux ne pas le laisser seul.

- Danke.

- Bitte.

Et il repart aussitôt voir l'autre draedeux, me laissant seule au salon. Bon, il ne me reste plus qu'à appeller le toubib.

POV Gustav

Il est vraiment bizarre Georg aujourd'hui. Je crois qu'il déprime, c'est une première. Lui qui d'habitude fait chier tout son monde et est bon vivant. Il n'a même plus envie de boire de la bière! C'est de l'inédit chez lui. Il est là, assit devant cette canette de bière encore fermée, la fixant.

- Georg, si tu essaies d'ouvrir cette canette grâce à la seule force de ton cerveau, sache que tu perds ton temps.

*Un peu d'humour de mauvais goût, voyons sa réaction...*

- Laisse-moi tranquille.

* OO? *

- T'es sûr que tout va bien?

- Nan, justement, tout va mal!

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Il y a que vous n'en avez complètement rien à foutre de moi, que je suis toujours le dernier mis au courant, qu'on ne me demande jamais mon avis à moi, que je suis toujours mis de côté, qu'on ne me considère que comme le con de service et même plus comme étant un bassiste, et de surplus, aucune fille ne veut de moi...

Alors là, je ne m'attendais pas à ça! Georg déprimant pour cause de manque d'amour. Reste plus qu'à lui trouver une amoureuse pour qu'il retrouve le sourire...

POV Bill

Je me suis allongé à côté de lui pour le rassurer et ais pris sa main dans la mienne. Maintenant c'est lui qui a besoin d'aide et moi qui vais le protéger. Il est inconscient et continue à dire des trucs complètement incohérents. Soudain, je le sens faire une pression sur ma main et il ouvre les yeux. Il me regarde droit dans les yeux et finit par lancer...

- Bill, ich liebe dich.

... et referme aussitôt ses paupières.

* OO Il a dit quoi?! Il a dit quoi?! Il a dit quoi?! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Booooooooooooooooooooooooooooooooooordeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel deeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerdeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuh !! C'pas possible !! J'hallucine !! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! Il a dit qu'il m'aime ! ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa  !! J'en reviens pas !! Il l'a dit !! Trop happy !! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! *

POV Orsolya

Alors ça, c'est fait, il doit arriver dans une heure l'autre gars en blouse blanche. J'me fais chier. Bordel. Ah, il y a Gus qui entre dans le salon. Je vais beaucoup moins m'ennuyer du coup =D

- Erzy?

- Moui?

- Je peux te poser une question?

- Bien sûr.

- Tu connaitrais pas des filles plutôt sympas et mignonnes qui se débrouillent assez en allemand?

*Il me fait quoi là? @_@!!*

*La tronche qu'elle tire, môman, pas rassurant ça, pas du tout...*

- C'est pour Georg.

*Ouf, j'ai cru que j'allais le poignarder à coups de fourchette rouillée*

*Ah, bah, elle tire plus la même tête dis-donc*

- Hum... Faut voir. Je connais une bilingue franco-allemande qui passe ses vacances ici. Mais elle est blonde, conne, chieuse et a une voix insupportable, tu crois que ça peut le faire quand même?

- Oh que oui! C'est tout à fait son style!

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

NdA : Bon voilà, je pars en vacances jusqu'à lundi dans un trou paumé, sans ordinateur x/ donc pas de publication avant lundi.  Rhâ putain, j'vais crever sans le net moi! :'(

~~~~>> Emmanuelle : Non, impossible que je poste plusieurs chapitres en même temps. Déjà qu'un seul ça prend du temps, alors plusieurs... Nan, je peux pas. J'ai aussi une vie en dehors de la fic, je ne peux pas faire que ça. Puis de toute façon mes chapitres sont de plus en plus longs. Et même si je le voulais, je ne pourrais pas. Il faut aussi prendre en compte que ces prochains temps je serai tout le temps en voyage, alors si j'arrive à poster de temps en temps, ça serait déjà un exploit. Puis j'ai aussi envie de profiter de mes vacances et tout. Alors non, les publications ne seront ni plus souvent, ni à plusieurs chapitres. J'espère que tu comprends. De toute façon, toutes celles et ceux qui écrivent une fic savent bien que c'est galère, surtout pendant les vacances. Désolée de ne pas pouvoir répondre à tes attentes, mais essaies de comprendre.

5 juillet 2007

**~** Chapitre 10 **~**

tom_bill

code de lecture :
narration
POV Orsolya
*pensées Orsolya*
POV Gustav
*pensées Gustav*
POV Tom
*pensées Tom*

POV Bill
*pensées Bill*

POV Bill

*Yeah! Today je sors enfin de l'hôpital! =D Je suis trop happy! J'aime pas les hostos, les lits sont pas confortables là-bas XD*

Ca fait déjà deux jours que je suis hospitalisé et c'est aujourd'hui que je sors. Ah liberté chérie, qu'est-ce que tu m'as manquée! Puis cette odeur... j'arriverai jamais à m'y faire.

Tom et les autres sont venus tous les jours et restaient avec moi jusqu'à la fin du temps de visite. Gustav et Orsolya ont eu le temps de me raconter la façon dont ils se sont rencontrés... Space XD.  Mais bon, ces deux-là, je le sens, ils vont former un jolie petit couple ensemble.

*J'dis petit parce que déjà que Gus' est pas géant, Orsolya est encore plus petite que lui XD Quand ils sont ensemble on se croirait à Miniland XD*

Georg débite moins de conneries qu'avant et le pire dans tout ça c'est que ses blagues sont devenues drôles, chose que tout le monde pensait impossible. Et puis Tom... Ah Tom! Un vrai n'amour celui-là! Il s'occupe de moi comme il l'a jamais fait, veille au moindre petit détail, me traite en véritable prince, ce qui n'est pas pour me déplaire... Il est devenu si doux, si tendre, si attentionné et si préoccupé par moi... C'est trop chou! J'adore quand il est comme ça avec moi, c'est peut-être un peu égoïste mais voilà, ça me fait du bien et c'est tout ce qui m'importe.

La première fois qu'il m'a vu à l'hosto, quand il m'a prit dans ses bras, j'croyais que mon coeur allait exploser! Ce moment était si beau, si intense, si merveilleux! J'en reviens toujours pas. Et puis ses mots... J'ai jamais entendu quelque chose d'aussi magnifique. Je croyais que j'allais en crever de joie! Mais nan, je me suis juste endormi, comme un con -_-'.

Enfin bref, tout ça pour dire que faire la gueule à Tom a été la chose la plus dure que je n'ai jamais fait, mais finalement le résultat m'arrange plutôt bien. Je me demande comment ça va se passer à mon retour...

POV Gustav

Tout est prêt. Tout le monde est dans la voiture et Georg a une musolière sur le museau.

*Nan Gustav, arrête de rêver, ça serait trop beau pour être vrai*

Il ne me reste plus qu'à y monter avant que Georg ne se décide à prendre le volant et à se charger de tous nous tuer. Je mets le moteur en marche et...

*On roule! On roule! Ah, bon sang, qu'est-ce que j'adore conduire! =D*

- Gusti, on s'en était rendu compte tu sais.

*Hein? Qui me parle?*

- C'est moi, Orsolya.

*Oh crotte, me dites pas que je pense tout haut là?*

- Eh si.

- Hey, t'en fais pas mec, Georg dort alors il y a peu de risques qu'il ne te charrie dessus.

*Ouf! Manquerait plus que ça pour que j'ai l'air définitivement crétin*

- C'est loin encore? me demande une voix impatiente.

- Tom, ça ne fait que dix minutes que nous sommes en voiture alors que l'hosto est à quarante-cinq kilomètres de là.

- Je sais mais aujourd'hui il sort!

- C'est pas pour autant que l'hosto va changer d'emplacement.

*Mais regardez-le, aussi patient et tranquille qu'un enfant de cinq ans! Je ne l'ai jamais vu aussi excité, même avant les concerts où l'adrénaline vous monte au cerveau.*

*Pourrait pas aller plus vite l'autre Gus'? Han, veux voir Bill, veux voir Bill, veux voir Bill, veux voir Bill! Ah tiens, j'avais pas remarqué qu'on était en pleine campagne ici. Je comprends maintenant pourquoi il y a plein de meuh ici.*

*Han nan, pitié, me dites pas que Georg... Et merde, il ronfle TT. Mais qu'est-ce que je fous ici moi? Bon, point positif : on est en route pour récupérer Bill. J'en connais un qui doit être content de rentrer à la maison.*

[...]

POV Orsolya

A peine sorti de la voiture que Tom se met à courir vers le bâtiment.

*C'est là où tu te rends compte que les baggys c'est pas pratique quand tu cours XD Le pauvre calamar, en à peine deux cent mètres il a failli se rétamer au moins trois fois*

En tout cas, Georg pionce encore dans la voiture. C'est pas qu'il est chiant mais ni Gustav ni moi n'avons eu assez de courage pour le réveiller et ce n'est pas sur l'autre guitariste qu'on aurait pû compter vu que dès que Gustav avait arrêté la caisse, il descendait pour tracer jusqu'à l'hosto.

Narration

Tom avait couru à vitesse maximum dans les couloirs. Au moment où il croyait être arrivé devant la porte de la chambre où se trouvait son frère, il se rendit compte qu'il s'était littéralement trompé d'étage et de direction... Il allait devoir refaire le chemin inverse, traverser le bon couloir et monter d'un étage supplémentaire. Mais il ne désespérait pas, ce n'est tout de même pas un fichu hôpital avec de mauvaises indications qui allait abattre Tom Kaulitz tout de même?

Il continuait de courir, retenant comme il le pouvait son baggy. Arrivé devant la fameuse porte, il ne prit même pas le temps de frapper et l'ouvrit à la volée. Bill était assis sur son lit, le sac contenant ses affaires sur ses cuisses et le regard tourné vers la porte. Lorsqu'il vit Tom, un énorme sourire étira ses lèvres et tout une armée d'étoiles vinrent illuminer ses deux magnifiques lacs noisettes. Quant au blond, il resta quelques secondes au seuil de la porte, reprenant son souffle. Les joues empourprées, la respiration saccadée, il était plus que désirable aux yeux du chanteur. Bill oublia son sac, le fesant valser quand il se précipita sur son frère qui lui ouvrit grand les bras.

C'est ainsi qu'ils restèrent plus de cinq minutes que les jumeaux auraient voulues éternelles, les mains de l'un dans le dos l'autre, la tête de l'autre nichée dans le cou de l'un, chacun s'imprégnant de l'odeur de son frère et de son étreinte. Ce n'est que lorsqu'un médecin débarqua dans la pièce qu'ils se séparèrent. L'homme en blouse blanche remit au brun son dossier et sa permission de sortie et s'en alla aussi vite qu'il était arrivé. Orsolya et Gustav, qui n'avaient pas râté l'embrassade des jumeaux, s'émervaillaient de leur réconciliation. Il faut le dire, il y avait de quoi. C'est trois semaines d'éloignement avaient été très éprouvantes, autant pour le draedé que pour le brun.

Gustav prit le sac contenant les affaires de Bill et ils sortirent tous de la chambre, Tom et Bill vers l'avant, se donnant la main, suivis du batteur et d'Orsolya qui discutaient musique.

POV Tom

*Kyyyyyyaaaaaaaaa! On se donne la main! Han =D I adore my brother <3 Et ce petit sourire niais qu'il a... Han, trop craquant. Et voilà, je gagatise encore... pour mon frère -_-' C'est fou, je sais pas pourquoi mais ça me donne l'impression d'être une de ces groupies. Vous savez, celles qui disent: "Han, il m'a touché, je me laverai plus jamaaaaaaiiiiiiiiiis!" et bah moi... Nan, c'est pas pareil, je suis pas encore si pathétique que ça... J'espère!*

*Qui? Que? Où? Quoi? Mais... mais... mais... Han! Il m'a pris par la main! Il m'a pris par la main! Il m'a pris par la main! Il m'a pris par la main! J'y crois pas, je dois encore halluciner ou bien je rêve. Bon, je vais me pincer pour voir... Aouah! Alors je rêve pas? Han =D Je crois que je vais tomber dans les pommes tellement je suis heureux. Et puis cette bouille super timide qu'il me tire... Je fonds, littéralement. Trop choupi *_* *

On entre dans la voiture, moi entre Georg et mon frère *que j'adore*, Gus' et Orsolya à l'avant. L'espèce de bassiste dort toujours *et c'est tant mieux* alors que l'autre batteur et la brune débattent sur le nouveau Slipknot.

*Ces deux-là alors, quand ils sont dans leur trip Slipknot, ils ne voient plus rien d'autre. Moi et Bill on pourrait être en train de s'envoyer en l'air sur la banquette arrière qu'ils ne le remarqueraient pas. Euh... Quelle idée! M'envoyer en l'air avec mon frère o.O J'ai vraiment des pensées bizarres moi. Mais... mais... mais... oh nan! C'est pas vrai! Je suis en train de bander comme un malade pour... pour... pour... mon jumeau! Je suis pas normal moi... Ah nan, pourquoi il me regarde comme ça, tout sourire? Putain, je vais craquer...je le sens...*

On est toujours la main dans la main, mon état de plus en plus critique. Je fais comment moi pour me calmer? Bon, heureusement qu'avec mon baggy méga énorme on ne voit rien du tout. Putain, la poisse quand même TT Puis je crois que je dois tirer une tronche bizarre parce que Bill se retourne vers moi avec un air interrogateur.

- Ca va pas Tom? T'es tout bizarre et tout rouge. Tu serais pas malade par hasard?

En disant cela il pose sa main sur mon front.

*Gott. Que c'est bon...*

Et il la retire en me regardant avec un air sérieux.

- T'es tout brûlant. Une fois rentré à la maison t'as intérêt à te reposer. De toute manière je te surveillerai.

- Mais...

- Il n'y a pas de "mais" qui tienne, me coupa-t-il.

Je me résolus à ne pas le contredire, sachant par avance qu'il ne lâcherait pas prise. De toute manière je n'ai aucun argument valable. J'ai dû encore faire une tronche de travers parce qu'il me regarde, inquiet et me caresse la main.

- Hey, t'en fais pas frérot, ça va aller. Tu vas voir, je vais bien m'occuper de toi.

*Putain, nan, c'était le truc qu'il fallait pas me dire. Bien s'occuper de moi, mais de quelle façon? Rhâ, encore ces idées perverses TT. Et en plus je bande toujours, c'est bien ma veine. Puis l'autre putain de superbement beau con qui me caresse la main... Hilfe! Je fais comment moi maintenant pour calmer l'autre chose dans mon boxer, hein? L'est malin l'autre con qui me sert de jumeau... Un putain de con magnifiquement beau que je meurs d'envie d'embrasser...*

°°°°°~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~°°°°°

NdA : Voilà la suite, j'espère qu'elle vous plaît! Je sais que j'ai mis du temps à la poster *honte à moi* mais pour me faire pardonner j'écris un one-shot, que je ne publierai pas ici mais dès que je le finis, je vous mets le lien *parce que ça ferait con de mettre un one-shot en plus milieu d'une fic :S*. Puis il est assez long, au départ il ne devait faire que quatre feuilles manuscrites et là il en fait plus d'une vingtaine alors qu'il n'est pas finit... Puis je me suis fais choper par mon paternel à trois heures du mat' alors que j'écrivais un lemon XD.

~~~~>> Manu : Contente que ma fanfic te plaise! =D T'en fais pas, les prochains chapitres vont paraître plus souvent, promis. Puis tu as la chance d'avoir pu inaugurer mon blog avec son premier commentaire XD. Ah, au fait, Manu sans -e, serais-tu un lecteur masculin?

Tchüss !

EDIT

~~~~>> Manu : Déçue? Nan, je vois pas pourquoi c'est juste que c'est tellement rare les gars qui lisent des fics yaoi (ou en devenir). Pour le téléphone, t'inquiète, je t'ai rentré. Non, je ne vais pas publier mon numéro ici, j'ai pas mal de problèmes à cause de ce genre de truc. Puis j'ai plus de crédit, je recharche le 14 juillet *oh! le jour des feux d'artifices XD* alors il va falloir être un peu patiente.

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**~~ Acid lemoN ~~**
  • Fanfic sur les membres du fameux groupe Tokio Hotel où on s'intéressera principalement à la vie amoureuse de Gustav et aux deux twins (va y avoir des yaois twincests quoi). Twincestophobes et homophobes, bye bye. Perverses, bienvenues! =P
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